Étant un droit dicté par la constitution marocaine et par les chartes internationales, l’accès à un logement décent a toujours été un défi majeur pour le Maroc. Ainsi, durant les dernières décennies, l’état a fortement investi dans la réduction du déficit en logements, la diversification et l’intensification de l’offre et a pu améliorer le cadre d’habitabilité de plus d’un million et demi d’habitants.

Actuellement, les mutations socio-économiques que connaît le Maroc ont façonné une conjoncture nouvelle, marquée par une reformulation des problématiques de l’habitat et une remise en cause des principes du développement urbain.

Ceci a incité le Ministère à être en recherche constante d’amélioration et d’adaptation aux nouveaux défis, et ce, en concertation avec les différents partenaires du secteur. Ainsi, le Ministère s’est engagé à élaborer une feuille de route à l’issue des ateliers de réflexion sur la redynamisation du secteur de l’habitat, organisés durant le premier semestre 2019, afin de mener à bien les principaux chantiers de réforme et correspondre aux directives stratégiques du programme gouvernemental visant à produire 800.000 unités et réduire le déficit à 200.000 unités à l’horizon 2021.

Pour ce faire, une multitude d’outils et de mécanismes d’ordre foncier, financier et institutionnel font l’objet de recadrage et de redéfinition afin d’optimiser les acquis du secteur, réduire les écarts sociaux et territoriaux et renforcer le développement durable, et ce, en corrélation avec les besoins et les attentes de la population.

Le premier semestre 2019 a également été marqué par des avancées significatives en matière de coopérations avec les pays étrangers, notamment avec la République Française, le Qatar, la Somalie et la Belgique, afin de traiter les différentes possibilités de développement et d’échanges d’expertise et d’identifier les intérêts communs dans les domaines relatifs à l’Aménagement du Territoire, l’Urbanisme, l’Habitat et la Politique de la Ville.

Les prix de vente des constructions au Maroc

Au cours du premier semestre 2019, les prix de vente des constructions ont quasiment tous progressé par rapport au semestre précédent, à l’exception des appartements sociaux et des villas haut standing qui ont enregistré une baisse respective de près de 2% et 3%. Cette hausse a atteint près de 1% pour les appartements, 2% pour les maisons marocaines modernes, 1% pour les villas et près de 3% pour les maisons marocaines traditionnelles.

Sur un an, les seules baisses enregistrées concernent les prix des appartements sociaux affichant un recul de 2,3% et ceux des villas haut standing avec un léger repli de 1,2 % et des villas économiques de 1,7%.

Chute des prix de vente immobilière au Maroc

Entre janvier et juin 2020, les prix de vente des terrains nus, tous types de destination de constructions confondues, ont baissé de 1% par rapport à la même période de l’année précédente, et de 2% par rapport au premier semestre 2019.

Sur un an glissant, les prix de vente des terrains destinés à la construction des immeubles et des maisons marocaines traditionnelles ont accusé un repli respectivement de 3% et 5%, alors que les prix de vente des terrains destinés à la construction des villas et des maisons marocaines modernes ont enregistré une baisse respective de 1% et 2%.

Au cours du premier semestre 2020, les prix des terrains de tous les types de destinations confondues ont chuté par rapport au semestre précédent avec une baisse de 4% pour les terrains destinés à la construction d’immeubles, 2% pour ceux destinés à la construction des maisons marocaines modernes, 7% pour ceux destinés à la construction de maisons marocaines traditionnelles et 2% pour ceux destinés à la construction de villas.

Les prix de vente des terrains destinés à la construction des villas moyen standing qui affichent une baisse au 1er semestre 2020 (-1,3%) par rapport au 2ème semestre 2019, les prix de vente de tous types de terrains confondus font état d’une baisse au cours des six premiers mois de l’année 2020.